l’ authentique et délicieuse cuisine du paramo (steppe)
Mexicain
Une histoire à travers de la cuisine des soeurs Guerrero Torres .
Un projet de: Raquel Carena Aricó, Nora Muntañola Thornberg e Irmgard Schultz
Introduction
María Guerrero Torres, Doña Mari, rêve de faire connaître les produits de l’steppe et de partager ses recettes de plats sains et savoureux avec des herbes et des légumes sauvages, en les combinant avec des produits de son jardin et de sa ferme. Son livre de recettes comprend un éventail de plats qui sont le produit de son art culinaire, des produits du terroir et de son histoire vécue, à la fois collective et particulière.
Objectifs
Il s’agit d’une aventure avec un but concret: On va compiler une série de recettes de Doña Mari qui vous ferons découvrir une cuisine d’origine préhispanique, encadrée dans la vision du monde Otomi de la nature et de la communauté.
Ces recettes légendaires, garnies de l’humour et les plaisanteries qui sont le sel et le poivre du quotidien guadeloupéen, nous emmènent vers un moment de détente avec un goût de mole, de tamales, de gorditas aux haricots et d’enchilado de lapin au comal.
Il y a dix ans que nous avons commencé la préparation du livre, si bien que nous avons déjà ramassé les recettes et les histoires de vie de María et ses sœurs. Au présent, il nous reste approfondir nos connaissances sur l’importance pour la santé d’une alimentation saine basée sur l’utilisation de plantes et d’herbes médicinales. Les collines, les magueyes et les mesquites de Guadalupe ont accompagné les trois membres du groupe de travail dans nos parcours respectifs à travers le monde, tout en nourrissant le feu de notre amitié.
Le défit du projet: la reconnaîssance
Aimeriez-vous préparer un mole au chili rayé chez-vous?
Doña Mari
Nous sommes certaines que le savoir, le savoir-faire, et l’art culinaire de Doña Mari ne doivent disparaître, de sorte que, l’octobre prochain, nous nous rendrons au Mexique pour terminer l’enquête de terrain et mettre au point le livre de Doña Mari.
Nous sommes convaincues que quand vous lirez les propos de María Guerrero et de ses sœurs Senorina et Nacha, vous n’apprendrez pas seulement une nouvelle recette culinaire, mais vous aurez aussi l’impression de voyager jusqu’au paramo pour ramasser du pourpier et des nopalitos dans les champs autour de leur maison.
Doña Mari, 87 ans, cultive un petit champ de maïs biologique avec ses sœurs Senorina et Nacha. Ils nourrissent les moutons, les poules et les canards avec des morceaux de plantes succulentes et de cactus : organes et magueyes entre autres. Les sœurs Guerrero nous offrent un savoir ancestral avec une touche personnelle.
Les ragoûts de Doña Mari contiennent les assaisonnements de sa mère et de sa tante, mêlant, au rythme du violon et de la flûte, les saveurs de son expérience de cuisinière à Mexico. Là-bas, elle a travaillé avec Juan Ibáñez, un metteur en scène de cinéma et de théâtre qui lui a appris une partie de ses ses astuces culinaires. Ainsi, petit à petit, elle a crée sa propre fusion. María, avec sa façon de vivre et ses sentiments, a façonné une série de plats végétariens qui vous surprendront.
À la recherche des ingrédients authentiques.
Avez-vous essayé les nopales fraîches au piment rayé ?
Après avoir voyagé en Espagne, en France et en Allemagne, María a commencé à rêver d’un projet créatif très particulier, faire connaître les produits qu’elle cultive et récolte en Guadeloupe. Ce sont autant de sources de nutriments qui se font une place dans une cuisine saine, liée à la terre. A Paris, au Baratin, la brasserie de Raquel, Doña Mari a élaboré la traditionnelle taupe d’Hidalgo, a préparé un bouillon de poisson et des haricots. En fabriquant le mole, elle a parlé des pourpiers, des vers de maguey, des chapulines, et des fleures de citrouille et d’huitlacoche.
À ce moment-là, alors que María broyait les piments et que Raquel et Nora travaillaient comme commises de cuisine, le livre de recettes de María Guerrero et de ses sœurs est né. Ce fut un moment magique qui a culminé lors du dîner lorsque les convives, chefs basques et français, ont savouré les plats et félicité la cuisinière. Une partie du travail de recherche est terminée, et ce qui reste aura lieu en octobre et novembre 2023. Les ragoûts et les connaissances des sœurs Guerrero ne se perdront pas.
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Un projet passionnant, mais sans financement.
Ce projet autofinancé est le résultat de l’engagement, du respect et de l’admiration pour la créativité et la résilience de Doña Mari. L’enthousiasme et la capacité de combat de la famille Guerrero nous donneront l’énergie nécessaire pour y parvenir.
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